Etre informé sur son état de santé

Principe :

Le praticien communique au patient toutes les informations nécessaires pour comprendre son état de santé (il s’agit du diagnostic, même s’il est négatif) et son évolution probable.

Le prestataire de soins indique aussi le comportement à adopter en conséquence (ex. lorsqu’il existe des risques en cas de grossesse).

Comment le patient est-il informé ?
Le praticien
 
  • Le praticien communique l’information oralement dans un langage clair adapté au patient.
  • Le professionnel tient compte notamment de l’âge, de la formation et des capacités de compréhension du patient.
  • Ce dernier peut demander une confirmation écrite.
Le patient

Le patient peut désigner une personne confiance pour l’assister ou demander que l’information soit communiquée à cette personne.

Le cas échéant, le prestataire de soins note dans le dossier du patient que l’information a été communiquée, avec l’accord du patient, à ou en présence de cette personne de confiance ainsi que l’identité de celle-ci.

 

  • Si le patient ne souhaite pas connaître l’information

Le praticien respecte son souhait (ex. refus de savoir si l’on est atteint d’une pathologie incurable comme la maladie de Huntington) et le note dans le dossier du patient.

 

  • Mais le professionnel peut refuser cette « demande de ne pas savoir » si l’absence d’information risque de nuire sérieusement à la santé du patient ou de tiers (ex. maladie contagieuse).

En ce cas, le praticien doit au préalable consulter un autre professionnel et entendre la personne de confiance désignée par le patient. Si l’information risque de causer un préjudice grave à la santé du patient

  • Exceptionnellement, le praticien peut décider de ne pas communiquer certaines informations au patient s’il estime qu’elles constituent à ce moment, un préjudice sérieux pour la santé du patient.

– Pour cette démarche inhabituelle et temporaire, le praticien doit demander l’avis d’un collègue et ajouter les motifs de son refus au dossier du patient.

– De plus, l’information sensible est communiquée à l’éventuelle personne de confiance.

– Le professionnel veille à faire preuve de tact lorsqu’il fait part au patient de son refus de l’informer.

Mise en place :